La Namibie, road-trip inoubliable

Du désert du Kalahari aux dunes géantes de Sossusvlei, de la skeleton coast au parc d'Etosha, une nature XXL, aux couleurs éclatantes, et des animaux en abondance... Cela faisait plusieurs années que ce pays nous faisait rêver, et après plusieurs voyages en Asie cette parenthèse africaine a tenu toutes ses promesses !


Qui plus est, c'est un des rares pays africains qui puisse faire l'objet d'un road trip familial... Il faut juste rouler calmement et garder les yeux ouverts !

Première étape, le désert du Kalahari

Deuxième étape, le désert du Namib


Le désert du Namib offre une grande variété de paysages, tous fascinants. Le contraste des couleurs y est fantastique, entre le sable rouge, l'herbe sèche d'un jaune éclatant... Parcourir les dunes géantes de Sossusvlei, se laisser glisser sur le sable, parcourir l'étrange forêt d'arbres morts de Deadvlei... Puis rouler sur des routes désertes à l'infini, en s'arrêtant à "Solitaire", un endroit très improbable où se trouvent une pompe à essence, un pâtissier allemand et de vieilles voitures rouillées...

Côte atlantique: Walvis bay puis Skeleton coast

Nous rejoignons la côté atlantique pour un paysage et une faune radicalement différents.

A Walvis bay, l'air est frais, et le vent fort. Une sortie en mer, sur un catamaran, nous permet de voir des colonies d'otaries à fourrure, mais aussi de très nombreux pélicans, ainsi que quelques dauphins, et deux manchots. Une otarie vient nous rendre visite sur le catamaran, elle sait qu'elle peut glaner des poissons. Elle fait son show, puis repart.


Puis nous remontons le long de la Sketeton coast, nommée ainsi en raison des épaves de bateaux qui la parsèment. Nous arrivons à Cape Cross, célèbre pour sa colonie d'otaries à fourrure, qui peut compter jusque 100 000 individus. Deux traits caractéristiques, en dehors d'un amoncellement incroyable, ce sont d'une part le vacarme épouvantable (ça crie ça beugle ça bêle) et d'autre part l'odeur pestilentielle (mélange d'excréments, d'urine et de décomposition, car de nombreux petits meurent séparés de leur mère ou écrasés par des adultes peu soigneux).

Cela vaut le détour !

Le Damaraland

Le Damaraland est d'abord un trésor minéral, par la variété de roches qu'il offre, composant des paysages inoubliables. Mais il abrite aussi de nombreuses réserves animalières, et constitue donc un avant-goût avant le parc d'Etosha.

Une longue traque nous a permis de voir votre premier rhinocéros en liberté. contrairement à ce que sa couleur peut vous inciter à penser, c'est un rhinocéros noir. Brève rencontre ! Nos yeux se sont croisés, on l'a pris en photo et frouf! il s'est sauvé dans les fourrés...

Et, même si leur habitat ancestral se trouve au Kaokoland, vous pourrez néanmoins rencontrer des Himbas, car ce peuple nomade s'est implanté dans quelques sites du Damaraland. La vente de petit artisanat aux touristes devient un apport financier supplémentaire, et il faut être attentif au fait que les visites soient respectueuses, et que l'argent entre dans leur poche.

Etosha, parc national

Le parc national d'Etosha est l'une des plus grandes réserves animalières d'Afrique. Il couvre près de 23 000 km carrés, dont seulement un tiers sont accessibles aux visiteurs, au sud du parc. On y vient avec son véhicule, et on y circule du lever au coucher du soleil, fenêtres fermées bien sûr ! Plusieurs campements permettent de passer la nuit à l'intérieur du parc et, en journée, quelques points toilettes enfermés dans des enclos permettent de se soulager, car impossible d'aller faire pipi dans la nature !!!

Fin décembre, nous sommes au tout début de la saison des pluies. Nous pouvons donc encore voir pas mal d'animaux, et la plupart des routes sont accessibles (beaucoup sont impraticables à la saison des pluies).

Sillonner le parc, tous les sens aux aguets, est une des occupations les plus excitantes qui soient!

Onguma et Erindi

Allez, un dernier coucher de soleil...